http://www.essor.ml/2016/10/jeu-de-dames-championnat-dafrique-ndiaga-samb-la-recompense-au-bout-de-leffort/

Le titre de champion d'Afrique l'a révélé au public sénégalais, Ndiaga Samb a pourtant fait le tour du monde avec plusieurs compétitions à son actif, retour sur le parcours :

Ce sacre continental, qui a tardé à se dessiner, est le couronnement d'un riche palmarès pour Ndiaga Samb. En 16 ans de présence dans le Championnat d'Afrique (2000-2016), c'est seulement cette année qu'il remporte le titre. Il rate le trophée à 3 reprises (1992, 2006, 2014), se classant autant de fois 3é (2003, 2009, 2010). Cependant, Ndiaga Samb a eu plus de réussite sur le plan national. C'est en 1990 qu'il décroche son 1er titre de champion du Sénégal.

Ce qui lui vaut d'être nommé Lion d'Or du "Meilleur joueur de dames du Sénégal" la même année, puis en 1999 et 2006. Après, il va rajouter 4 autres trophées à son palmarès en 1992, 2009, 2010 et 2012. Vice-champion du monde 2016 en parties rapides à Izmir (Turquie) en avril dernier, le Rufisquois, est très connu au plan international surtout aux Pays-Bas pour y avoir livré plusieurs tournois internationaux. Ses plus grandes performances sont le titre de vice-champion du monde par équipes à Dakar en 2006 et en 2005 à Roverreto (Italie).

En 2000 et 2004, Ndiaga Samb remporte le tournoi international des Grands Maîtres Bijlmer (Amsterdam, , Pays-Bas), Deux ans plus tard (2008), il se qualifie pour les Olympiades à Beijing (Chine). Son 1er grand trophée fut le 1er Festival international des jeux de l'esprit de Dakar (FIJED) remporté en 1986. Il avait d'abord gagné le Championnat régional de Dakar la même année.

Angélique Thiandoum journaliste au quotidien sportif sénégalais (STADES) du lundi 10 octobre 2016

Palmarès :

2016 Champion d'Afrique à Bamako (Mali) en septembre

2016 Vice-champion du monde en parties rapides à Izmir (Turquie) en avril

2016 Vice-champion du Sénégal en mai

2015 : 11é au Championnat du monde à Emmen (Pays-Bas)

2015 Trophée de la "Meilleure combinaison" au Championnat du monde à Emmen (Pas-Bas)

2015 Vice-champion d'Afrique avec le Sénégal au Championnat d'Afrique par équipes à Yopougon (Côte d'Ivoire)

2014 Vice-champio du Sénégal

2014 Vice-champion d'Afrique à Niamey (Niger)

2014 Capitaine et meilleur joueur de l'équipe du Sénégal au match retour (Pays.Bas / Sénégal) à Papendal (Pays-Bas)

2013 Vice-champion du Sénégal

2013 Vainqueur "Finale B" Championnat du monde à Oufa (Russie)

2013 Trophée "Meilleure fin de partie" à Oufa (Russie)

2012 Qualification au Mondial à partir du Championnat d'afrique à Ouagadougou (Burkina Faso) 2012 Champion du Sénégal

2011 Qualification au Mondial à Urk (Pays-Bas)

2010 Champion du Sénégal

2010 : 3é au Championnat d'Afrique à Bamako (Mali)

2009 Qualification au Mondial au Brésil

2009 Champion du Sénégal

2009 : 3é au Championnat d'Afrique à Banjul (Gambie)

2008 Qualifié aux Olympiades de Beijing (Chine)

2007 Vice-champion du Sénégal

2006 Lauréat du Lion d'Or comme "Meilleur joueur de dames du Sénégal)

2006 Vice-champion d'Afrique à Yaoundé (Cameroun)

2006 Vice-champion du monde par équipes à Dakar (Sénégal)

2005 Vice-champion du monde par équipes à Rovereto (Italie)

2005 Meilleure partie Ndiaga Samb / A. Georgiev au Championnat du monde Amsterdam (Pays-Bas)

2005 Seul Africain qualifié à la phase finale du Championnat du monde à Amsterdan (Pays-Bas)

2004 Vainqueur Tournoi international des Grands ¨Maîtres Bijlmer (Amsterdam, Pays-Bas)

2003 : 2é au Tournoi international à Willemstad Curaçao (Amérique latine)

2003 Vice-champion d'Afrique (Dakar)

2001 Vainqueur match homme / machine à Roche Sur Yon (France)

2000 Titre de GMI

2000 Vainqueur Tournoi international des Grands Maîtres Bijlmer (Amsterdam, Pays-Bas)

1999 Lauréat du Lion d'Or comme "Meilleur joueur de dames du Sénégal"

1998 Vainqueur de plusieurs tournois internationaux aux Pays-Bas

1998 Statut de "Joueur professionnel" de jeu de dames aux Pays-Bas

1997 : 1ère phase finale Championnat du monde à Stadskanaal (Pays-Bas)

1993 Qualification aux Olympiades à Mori (Italie)

1992 Vice-champion d'Afrique à Bingerville (Côte d'Ivoire)

1992 Titre de Maître international (MI)

1992 Qualification au Championnat du monde de jeu de dames à Toulon (France)

1992 Lauréat du Lion d'Or comme "Meilleur joueur de dames du Sénégal"

1992 Champion du Sénégal

1991 Vainqueur tournoi international de Brunssum (Pays-Bas)

1991 Vainqueur Mémorial Ndiaye Diouf (père du Président Abdou Diouf) à Dakar (Sénégal)

1990 Obtention du baccalauréat

1990 Champion du Sénégal

1989 : 3é au Championnat du Sénégal (DAKAR°

1987 : 3é au Championnat du Sénégal (Thiès)

1986 Vainqueur du 1er Festival international des jeux de l'esprit de Dakar (FIJED)

1986 Champion régional de Dakar

Vincent Hiribarren 5 octobre 2016

(mise à jour : 6 octobre 2016)

Si vous marchez dans les rues d’Antananarivo, vous croiserez des groupes d’hommes assemblés autour d’un jeu qui oppose deux stratèges déterminés à éliminer leur adversaire d’en face. Ce jeu appelé fanorona peut se jouer sur un cube de pierre sur lequel ont été tracés 8 carreaux horizontalement et 4 verticalement. Les 22 pions de chaque joueur ne se trouvent pas au centre de chaque carreau mais à la croisée des chemins. On imagine tout aussi bien le jeu sur une planche de bois ou à même le sol. Un Européen y verra d’abord un jeu de dames, un Japonais un jeu de go.

Tout en étant assez simples, les règles sont pourtant différentes : il faut se débarrasser des pièces de l’autre soit en les poussant soit en les tirant hors du plateau. À chaque fois que le joueur élimine un ou des pions de l’adversaire, on dit qu’il mange. Si le joueur peut manger, il doit manger. Le gagnant du moment peut rejouer mais sans jamais reprendre le même chemin. Les stratégies élaborées sont multiples et ce n’est qu’à la fin de la partie et l’encerclement des troupes de l’adversaire que le gagnant est déclaré. Pour les règles et les différentes variantes du jeu, voir ici.

Plateau de jeu du fanorona.

Héritier de l’époque des guerres incessantes entre les différents royaumes de Madagascar, il existe plusieurs hypothèses quant à ses origines. Soit, il daterait du temps des vazimba, c’est-à-dire les premiers habitants de Madagascar arrivés d’Indonésie (toujours une hypothèse chic à Madagascar) ; soit il aurait été importé par des marchands arabes (toujours l’histoire connectée de l’océan indien) ; soit le jeu aurait été créé dans une cour royale au début du XVIIe siècle (un pur produit national malgache). Comme toujours dans ce genre de cas, les différentes hypothèses, quelle que soit leur véracité, en disent plus sur les différents sentiments d’appartenance historique actuels que sur les véritables origines du jeu.

Allégorie de la guerre, le fanorona est un champ de bataille où s’affrontent des hommes transformés en monarques pour l’occasion et parfois conseillés par un général qui sait (beaucoup) mieux jouer que lui. Il est vrai que le fanorona requiert une véritable habileté stratégique. Le jeu peut devenir intense entre les deux ennemis du jour et les discussions à l’intérieur de chaque camp s’enveniment parfois. Toi, novice, qui prendras trop de temps à réfléchir, ton destin est scellé d’avance. Malheur à toi qui toucheras de tes doigts le plateau champ de bataille ! On ne plaisante pas avec le fanorona.

Le jeu est addictif et il est fortement conseillé de le pratiquer après le travail. D’ailleurs un prince merina en aurait fait les frais en manquant l’entretien d’embauche organisé par son père dans la première moitie du XVIIe siècle. En effet, le roi Ralambo aurait envoyé un message à ses deux fils pour préparer sa succession et l’un d’entre eux (Andriantompokoindrindra ou Andrianjaka selon des versions divergentes) n’aurait pas répondu à son appel car trop préoccupé à jouer au fanorona. Prince fainéant ou rumeur sans fondement ? Encore une fois, les différentes versions véhiculées par l’histoire orale permettent aux historiens d’étudier les règles de succession ou encore les préoccupations militaires et sociales de l’époque.

Le fanorona a aussi eu une dimension divinatoire. Face à l’avancée de la France à la fin du XIXe siècle, la reine Ranavalona III aurait demandé à ses conseillers de jouer au fanorona pour prédire le résultat de leur affrontement. Trop préoccupés par leur partie (décidément), les dirigeants de Madagascar n’auraient pas vu le danger français venir. Encore une fois, la dimension historique dépasse la simple anecdote ; à travers cette histoire se lit tout un système de croyance et d’autorité politico-religieuse. Il est aussi possible de voir l’attachement à un jeu typiquement malgache face à une invasion étrangère. L’histoire aurait pu aussi être inventée de toutes pièces pour discréditer une monarchie superstitieuse non-européenne et justifierait donc l’invasion française. On dépasse largement le phénomène d’addiction au fanorona.

Tout comme les boules (un jeu très présent à Madagascar), le fanorona est un jeu pratiqué principalement par les hommes. Il favorise une socialisation masculine avec les longues heures passées à mettre en place des stratégies avec des amis devenus conseillers. Des tournois de quartier opposent d’ailleurs régulièrement les habitants d’Antananarivo. Quiconque aura vu la passion des Turcs pour le backgammon ou celle des Chinois pour le mah-jong le comprendra. Les vendeurs ambulants de sambos, poissons et café ont compris le filon et passent entre les joueurs et spectateurs au fil des heures.

Joué majoritairement à Madagascar, le jeu a déjà attiré depuis longtemps l’attention des historiens. En 1886, W. Montgomery écrivait un premier article sur le sujet. Encore en 2013, Stephen Ellis et Solofo Randrianja se servaient du jeu comme métaphore de la vie à Madagascar. Le fanorona a même fait une apparition dans le jeu video Assassin’s Creed III. Si vous ne pouvez plus vous en passer, n’hésitez pas le fanorona peut se jouer sur téléphone portable (Android et Iphone).

http://libeafrica4.blogs.liberation.fr/2016/10/05/ne-plaisante-pas-avec-le-fanorona/

Vainqueur du 17é Championnat d'Afrique de jeu de dames à Bamako au Mali, Ndiaga Samb était invité au tournoi de Ouagadougou (Burkina Faso). Mais le Rufisquois n'a pas fait le déplacement. Une information donnée par le président Adama Guèye . Le GMI Sénégalais devait s'y rendre juste après le tournoi continental. Les responsables de la Fédération avaient préféré "qu'il revienne à Dakar (mardi dernier) afin qu'il puisse communier avec ses fans"; déclarait-il.

Angélique Thiandoum journaliste au quotidien sportif sénégalais (STADES) du samedi 8 octobre 2016

Loisir ou compétition, à chacun son rythme au Damier Mirapissien. / Photo DDM

Les activités de l'association de jeu de dame Le Damier Mirapissien» reprennent avec des entraînements qui se déroulent tous les samedis de 10 h 30 à 12 heures et de 14 heures à 16 heures à la salle des associations place de la république, (à côté du restaurant la «Cour de récrée»).

Ces créneaux sont libres, les personnes intéressées, jeunes, adultes ou seniors y seront accueillies, chacune à leur rythme, loisir ou compétition.

Pour les jeunes, préparation au qualificatif du championnat de France jeunes 100 cases et compétitions avec les adultes.

Concernant les adultes et les seniors, la préparation à plusieurs compétitions : championnat de France, championnat des clubs et pour ceux qui le souhaitent open nationaux.

Les formateurs, Jacky Hannachi (président), Joaquim Basto, Jean-Pierre Alvares et Robert Quaranta, vous attendent nombreux en tant que joueurs ou simplement visiteurs.

Contact : Jacky Hannachi , Tél.06 20 32 09 61.

La Dépêche du Midi

http://www.ladepeche.fr/article/2016/10/06/2433638-une-nouvelle-saison-pour-le-damier-mirapissien.html